Le Laos a pris une décision historique pour protéger les droits des enfants en interdisant les châtiments corporels dans tout le pays. Cette décision importante, annoncée à l'occasion de la Journée internationale pour mettre fin aux châtiments corporels infligés aux enfants, place le Laos comme un leader mondial et le premier État membre de l'ASEAN à mettre en œuvre une interdiction aussi complète, bien que la communauté internationale se soit demandé pourquoi cela avait pris si longtemps. L'amendement à la loi sur la protection des droits et intérêts des enfants, soutenu par l'UNICEF, souligne l'engagement du Laos en faveur du bien-être des enfants. Cette décision est une réponse à la tendance à la baisse des cas de châtiments physiques chez les enfants âgés de 1 à 14 ans, comme l'a révélé l'Enquête sur les indicateurs sociaux du Laos de 2023 (LSIS III). M. Kongchi Yangchue, vice-ministre de la Justice, a souligné l'importance de cet amendement pour renforcer l'application de la loi et protéger les droits de chaque enfant. L'interdiction des châtiments corporels s'inscrit dans le cadre de la stratégie plus large du Laos décrite dans le Plan d'action national pour la prévention et l'élimination de la violence contre les enfants. Le représentant adjoint de l'UNICEF au Laos, M. Arturo Romboli, a félicité le Laos pour cette réalisation importante, soulignant l'importance de créer un environnement sûr pour tous les enfants. Cette étape importante a été rendue possible grâce à la collaboration avec l'UNICEF Australie et le gouvernement australien, symbolisant la coopération mondiale pour le bien-être de l'enfant. Cette version succincte vise à maintenir l'engagement du lecteur tout en transmettant les informations essentielles sur la décision historique du Laos d'interdire les châtiments corporels.